Conférences ecclésiastiques du dièse d'Angers : tenes dans les années 1709 à 1760 et les suivantes . enleva. 5^. Quien font emnichés par quelque affaire de très-e^randeimportance , comme fèroit un combat j une irruptiondennemis. 0:1 préllime avec raifbn, que lEgliie qui efl unemère caritatevole , na pas intenzione dobliger les en-fans à compir fes Commendemens , en des occa-leoni où il y a tant de difiîculté 8c de péril à exé-cuter ce quelle ordonne. La nécefTité pour lors >rend permis ce que la Loi défend, fliivant la règledu Droit établie cap. Quod non ejî, au titre de Rega-iis jiiri

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Conférences ecclésiastiques du diocèse d'Angers : tenues dans les années 1709 à 1760 et les suivantes . enlever. 5^. Quien font emnichés par quelque affaire de très-e^randeimportance , comme fèroit un combat j une irruptiondennemis. 0:1 préllime avec raifbn, que lEgliie qui efl unemère charitable , na pas intention dobliger les en-fans à accomplir fes Commandemens , en des occa-lions où il y a tant de difiîculté 8c de péril à exé-cuter ce quelle ordonne. La nécefTité pour lors >rend permis ce que la Loi défend, fliivant la règledu Droit établie chap. Quod non ejî, au titre de Rega-iis jiiris j dans les Décrétales de Grégoire IX. Qiiodnon efl licitum in lege , necej[jïtas fach licitiim. Nam SfSabbatiim cuftodiri pneceptum cjî. Mdckahjilîamenf.neciilpa fua in Sabhato pugnabant, fed Sr hodièjî qiiis jc-juniiini frcgcrit iVgroîiis , reus voîi non habetur. Mais ilfaut prendre garde de ne fe pas flatter en ces rencon-tres , ou dimaiiner de la difficulté, oududanîrer oùil ny en a point i car on ne leroit pas excule devantDieu. fur Us Commandement de Dieu. 36^. RESULTAT DES CONFÉRENCES SURLES COMMANDEMENS DE DIEU. Tenues au mois dAvril 1714. •^SSEES^ESBB PREMIERE QUESTION. Ceux qui paffent une partie confidèrahU de<i. Dimanches & des Feus dans Us jeux &dans les plaijîrs y ne profanent-ils pas cesfaints jours ? JL I- paroit par ce que nous avons dit dans la prc-c«fdente Conférence , que le précepte c]ui a ctcfait aux Chrétiens de fandifier les Dimanches & lesFêtes, leur impofe deux obligations ; lune ell dedroit pofitif, par lecuel il nous ell défendu de faireaucune œuvre fervile en ces faints jours ; lautre eflde droit naturel , qui nous oblige demployer quel-que temps confidérable de la vie à penfcr à Dieu Seà laffaire de notre falut éternel ; car la lumièrenaturelle nous diète que nous devons vaqaer auculte Ai Dieu & pcnfer ;uix moyens darriver àfcotre Béatitude j & iEglife a déterminé aux Chré- Q.ixj ^66 C

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