Alfred de Vigny en Béarn; avec ritratti à l'eau-forte et dessins . s dans la capitale du Béarn avec leur pèreM. Saint-Martin-de-la-Mer qui, séduit par la beautédu paga et la douceur du climat, avait loué rueRoyale, aujourdhui rue du Lycée, un appartamento (i) Sainte-Beuve: Nouveaux Lundis. (3) Entre temps, Alfred de Vigny fut présenté au C^B. de F. qui habitait un vieux manoir aux confins de laascogne et du Béarn, non loin de St-Sever, par labbéde Montesquieu, ami commun des Vigny et des B. de F.le C^ B. de F. avait, entre autenfants, une fille char-mante dune vingaine dannées qui attira l

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Alfred de Vigny en Béarn; avec portraits à l'eau-forte et dessins . s dans la capitale du Béarn avec leur pèreM. Hughues-Mill Bunburj qui, séduit par la beautédu pays et la douceur du climat, avait loué rueRoyale, aujourdhui rue du Lycée, un appartement (i) Sainte-Beuve: Nouveaux Lundis. (3) Entre temps, Alfred de Vigny fut présenté au C^B. de F. qui habitait un vieux manoir aux confins de laGascogne et du Béarn, non loin de St-Sever, par labbéde Montesquieu, ami commun des Vigny et des B. de F.Le C^ B. de F. avait, entre autres enfants, une fille char-mante dune vingtaine dannées qui attira lattention denotre capitaine. Il la demanda en mariage ; mais, pour — 35 - dans lhôtel Xaintrailles (ij dont la superbe positionpermet de jouir à souhait du panorama des PNTcnéeset de la vallée du Gave. Alfred de Vigny séprit vite de laînée de cesdeux jeunes filles, Miss Lydia, dune beauté graveet majestueuse, quoique dun aspect un peu froidet solennel, et il ne tarda pas à la demander enmariage. Le père de la jeune fille, vieil Anglais plu-. LE VIEUX PONT D ORTHEZ sieurs fois miUionnaire, qui avait fait sa fortunedans les colonies, ne vit pas cette demande dunbon œil. Il fit même tout son possible pour soppo- des raisons dans lesquelles nous navons pas à entrer, sademande ne fut pas agréée. [1] Aujourdhui propriété de M. Emile L, èbre. -36 - ser à lunion de sa fille avec notre poète, ne pou-vant admettre dans sa pensée de la voir unie à unofficier français et, circonstance aggravante, àunofficier français soccupant de littérature. Il crutcependant, suivant lhabitude de sa nation, ne pasavoir le droit de sopposer absolument au mariagede sa fille et, quand il vit que toutes ses observa-tions et objurgations étaient inutiles, il donna sonconsentement à une union quil considérait commeune mésalliance. Entre temps, le régiment retourna à Orthez, leministère a^^ant trouvé avec raison que la garnisonde Pau nétait plus tenable pour lui.

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