. De l'origine des bovrgongnons, et antiqvité des estats de Bovrgongne, devx livres : plus, des antiquitez d'Autun, liure 1 : de Chalon, 2 : de Mascon, 3 : de l'abbaye & ville de Tournus, 1. oigneux dé f enquérir de loccaiiondetelnomriiny un-il bis(que ic lçache)perfonnc,qui ait bien fuffifammét attaintla raifon pourquoy il fut donné, & receu. Premièrement lopi-nion de ceux qui prétendent les noms des nations eftranges,& defquel-ies les Grecs neurent iamais. (Ou bien tard) congnoiffance, deuoir rece-uoiretymologiesGrecques,confutée,&explofe, par ce que cy deuant ^V^- j- a. t • r v r i ? R r

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. De l'origine des bovrgongnons, et antiqvité des estats de Bovrgongne, devx livres : plus, des antiquitez d'Autun, liure 1 : de Chalon, 2 : de Mascon, 3 : de l'abbaye & ville de Tournus, 1. oigneux dé f enquérir de loccaiiondetelnomriiny a-il encores(que ic lçache)perfonnc, qui ait bien fuffifammét attaintla raifon pourquoy il fut donné, & receu. Premièrement lopi-nion de ceux qui prétendent les noms des nations eftranges, & defquel-ies les Grecs neurent iamais. (ou bien tard) congnoiffance, deuoir rece-uoiretymologiesGrecques, confutée, &explofe, par ce que cy deuant ^V^- j- a. t • r v r i ? r r n l • r r Orgne dit eit : le prie toutes perionnes d elpric bien compote, & qui ne le lait- des langa-fent tranfportcr par extrauagance ou dopinion, ou dafFedtion, ou de g««defir de contredire, congnoiitxe vray, ceque dit Moïfe au io.de fonGe- TolK°de nefe:quau commencementious les hommes nauoient qu vn feul lan- Babel.gagc:mais que lentreprinfe de Nembroth, en lédification de la tour de J^^Babel, fut cauie de la confufion du parler commun. De façon que celle Languepremièrement vnique langue, commune à tous, fut diuifée, linon en Pnmmuc • A iiij. 8 De lantiquité ôc origine autant de diuers langages quilyauoit douuriers, du moins en tant dedifférentes fortes, que(pour le prefent)ainfi que les pays font distinguezde Princes, aufîi iont-ils quafi de façons de parler. Voire que ( bien fou-uent)vnmefme Prince (comme Mithridates, qui commandoit à peu-ples de vingt deux langues) a fa domination fur nations fi différentes enlangages, que les vnes nentendent pas les autres. Oreit-ilque fi biencelte diuerfïté de langues a eu fa fource, &fon origine, de celle que nousauons aduoùé premièrement vnique & vniuerfelïe : foit quon la nom-inifrcmét mc ^%ue fainc1:e, ou Aramée (corne les Thalmudiftes, &: ceux qui lontvnique, & apprins deux lappellent)foit quelle foit autrement di£te : nulle de cel-vmucricl- ]es qui en font prouenues, na acquis droiet fur les autres

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