. Plume et poil. De pouvoir prendrede la hauteur. Aspen préfère-t-il tojoursrester dans les montagnes; il marche à piedjusquau bord dune falaise, et se laisse allerdans le vide. Il se nourrit, à la manière des vautours,danimaux morts ou blessés, entre autres desbaleines qui séchouent parfois sur les côtesde lAmérique du Sud. Quand jétais petit, au siècle dernier, on - 23 - / ma raconté que les Condors se rendaient trèsutiles dans la ville de Mexico, en nettoyantles boîtes à ordures; jignore si cela est encorevrai de nos Jours. On ma raonté aussi que pour attraper desCondors les gens de là-b

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. Plume et poil . de pouvoir prendrede la hauteur. Aussi préfère-t-il toujoursrester dans les montagnes; il marche à piedjusquau bord dune falaise, et se laisse allerdans le vide. Il se nourrit, à la manière des vautours, danimaux morts ou blessés, entre autres desbaleines qui séchouent parfois sur les côtesde lAmérique du Sud. Quand jétais petit, au siècle dernier, on — 23 — / ma raconté que les Condors se rendaient trèsutiles dans la ville de Mexico, en nettoyantles boîtes à ordures; jignore si cela est encorevrai de nos Jours. On ma raconté aussi que pour attraper desCondors les gens de là-bas construisent desenclos en planches, étroits et profonds, danslesquels ils mettent comme appât un animalmort. Les Condors sy laissent tomber enfoule ; mais quand il sagit de repartir, ils nepeuvent plus prendre leur essor, faute des-pace. Je tiens ce récit dun monsieur du midide la France; la chose se passe dans le midide lAmérique méridionale... Elle est peut-être vraie tout de même.. — 24 — Personnellement, je vous recommandetout simplement la vieille méthode qui sesttoujours montrée si efficace pour attraper lesmoineaux: le grain de sel sur la queue. Bienentendu, il en faut une bonne poignée pourun oiseau de cette taille. Comme le Condor peut donner des coupsde bec assez dangereux, je vous conseillerais, avant de vous approcher avec votre salière, de faire tenir la tête de loiseau par une per-sonne vigoureuse. Comme cela vous aureztoute sécurité; et je vous garantis le succès. Le Renne. Le docteur François Rabelais, qui vivait autemps de François P et de Henri II, était unhomme extraordinaire. Il savait tout ce quonpouvait savoir de son temps : toutes les lan-gues, tous les arts, toutes les sciences, lhis-toire, la philosophie, la poésie, que sais-jeencore! avec tout le vocabulaire spécial àchacune de ces branches de lactivité hu-maine. Il était de plus très intelligent, ceque ne sont pas toujours les érudits, et ilavait une

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